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L’ouverture de la télémédecine vers la ville et le médico-social est aujourd’hui une priorité ministérielle. Dès la fin de l’année, 9 régions pilotes vont pouvoir expérimenter des tarifs préfigurateurs et incitatifs en la matière.
La télémédecine constitue une réponse aux défis auxquels est confrontée l’offre de soins aujourd’hui : accès aux soins, démographie médicale, décloisonnement du système… Depuis fin 2010, celle-ci fait l’objet d’une stratégie nationale de déploiement pilotée par la direction générale de l’offre de soins (DGOS). Jusqu’à présent surtout développée dans le champ hospitalier, le ministère des Affaires sociales et de la Santé encourage désormais son déploiement en ville et dans le secteur médico-social (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – Ehpad…).
Pour ce faire, la loi de financement de Sécurité sociale pour 2014 prévoit l’expérimentation du financement d’actes de télémédecine – à hauteur de 4,1 M€ – dans 9 régions (Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays de la Loire et Picardie) pilotes en ville ainsi qu’en structure médico-sociale.
Dès la fin de l’année, les premiers patients pris en charge par télémédecine devraient pouvoir bénéficier à distance de consultations par des médecins généralistes et spécialistes, dont la répartition est parfois inégale sur le territoire. C’est le cas par exemple des personnes âgées résidant en Ehpad qui pourront ainsi notamment jouir d’une prise en charge gériatrique et psychiatrique par des médecins exerçant dans des centres hospitaliers parfois éloignés.
Sur les 256 projets de télémédecine recensés fin 2011 dans les 26 régions françaises, seuls 4% des projets étaient extra hospitaliers – 1% émanaient du seul secteur médico-social – tandis que 57 % étaient exclusivement hospitaliers. Parmi les cinq priorités nationales retenues, celle concernant les structures médico-sociales ou l’HAD comptait moins de 5 projets opérationnels. Les actes de téléexpertise et de téléconsultation concernaient les trois quarts des projets. Décloisonner les projets mis en place ou en cours – majoritairement par les établissements de santé – afin de les ouvrir aux secteurs ambulatoire et médico-social est donc aujourd’hui l’objectif récemment affirmé par Marisol Touraine afin de faciliter l’accès aux soins des patients.
La télémédecine est une pratique médicale à distance qui met en rapport entre eux, par la voie des nouvelles technologies, soit le patient et un ou plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels un professionnel médical, soit plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels au moins un professionnel médical. Elle permet entre autres d’établir un diagnostic, d’assurer pour un patient à risque un suivi dans le cadre de la prévention ou un suivi post thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes, ou encore, d’effectuer une surveillance de l’état des patients.
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